Et, bonne année !!!

Publié le par La petite infirmière

Et, bonne année !!!

Nous voilà-ti-pas à la fin de l’année. Et que fait-on à la fin de l’année ? Eh bien, on procède, pour bien commencer l’année au listing de nos bonnes résolutions. Bon, histoire de ne pas se démotiver, on y croit dur comme fer. Et puis, lorsqu’on les oublie au détour de notre vie, ce n’est pas très grave car les bonnes résolutions sont surtout un bon moyen de voir ce qui est à améliorer. Une sorte de « télécran » où l’on efface nos défauts : on écrit tout ce qui ne va pas avec les deux petits boutons et on secoue pour que tout disparaisse. Alors, quoi inscrire cette année  ?

-Bon, comme toujours devenir la reine du code de la route. Et ce n’est pas gagné car il faut pour cela oublier la pédale d’accélérateur et celle du freinage brusque afin d’éviter les remarques de mon garagiste préféré : « ben, ma p’tite dame, vous êtes sûre que vous êtes infirmière ? Vous faites pas du rallye plutôt car j’vous ai changé les plaquettes et les disques de freins, y’a pas si longtemps !!! »

Sans parler de mon vocabulaire de charretier, utilisé spécialement pour la conduite en milieu hostile : « non, mais y va pas avancer celui-là, purée de p…ain de crotte de bique ! Mais avance, patate !!! ».

Ah oui, et comme toutes les années, essayer (oui, il faut bien l'avouer, cela relèvera sans aucun doute de l’exploit) de garder ma voiture rangée et propre. Oubliés les « Nooon, faut pas ouvrir le coffre parce que sinon tout va tomber ! (oui, mon coffre ressemble à un Tétris géant !) » ; « Mais elle est où, ma bouteille d’eau ? Ah la voilà, sous le siège entre le tensiomètre, le flacon de Manugel et un paquet de gâteaux » ; « Maman, ta voiture, elle est couleur poussière ! »

 

-Rester zen devant l’éternel et ceci même lorsque rien ne va. Respirer, Souffler et repartir comme en 40 lorsque l’on vient de crever à 7 heures du matin sur une route déserte et que l’on a déjà une demi-heure de retard dans la vue. Avaler du bouddha au p'tit déj, lorsque le téléphone n’arrête pas de sonner et que « non, demain à 8 heures ce n’est pas possible car j'ai déjà trois rendez-vous à trois endroits différents et à la même heure s’il vous plaît !!! ».

 

-Faire attention, me préserver parce que ce n’est pas parce que l’on fait un travail tourné vers les autres que l’on ne peut pas se tourner vers soi-même de temps en temps. Parce que cassé de partout, on a du mal à remonter en selle, alors mieux vaut prévenir que guérir !

 

-Croire en notre profession et ce, malgré les obstacles mis en travers de la route. Ne pas tout accepter sous prétexte que l’on travaille à notre compte. Garder un œil critique, se remettre en question et savoir le moment voulu s’interroger sur ce que l’on veut vraiment. Défendre notre métier bec et ongles pour se dire que tout cela vaut le coup. Continuer à s’indigner de payer autant de charges parce que l’on n’est pas là pour se faire essorer jusqu’à la dernière goutte.

 

-Ne pas oublier que celui que l’on soigne est une personne complexe avec ses bons et ses mauvais moments, avec ses peurs, avec son histoire, avec ses faiblesses en bandoulière et que parfois, il y a des jours « sans » aussi pour lui. Alors, ces jours-là, essayer de prendre, ne serait-ce que cinq minutes de plus pour l’écouter même si derrière une horde de patients impatients m'attend.

 

-Rester moi-même avec mes qualités et surtout mes défauts (je n’en ferais pas de liste pour ne pas affoler tout le monde !) parce que c’est cela que j’aime dans l’humain : la spontanéité, l’instant précieux où l’on oublie le jugement des autres et qu’on est réellement soi.

 

Bonne année à tous, amusez-vous, savourez, ne regarder pas en arrière, restez dans l’instant et surtout profitez…

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