Journal de la prairie jour 40

Publié le par La petite infirmière

Journal de la prairie jour 40

Quarantième jour de confinement. Une vraie quarantaine pour le coup. Un Koh-lanta entier sans perdre un gramme. Un samedi à la maison aussi avec rangement, fin de la saison 4 de la Casa de Papel (tout ça pour ça !!!), microballades avec le petit chien-chien trop mignon, un peu de jeux, pas mal d’écran, un apéro virtuel avec les coupines et une histoire animée par Mamie pour mon soldat numéro 3 et sa bande de cousins par écrans interposés. Je râle souvent en braillant que les écrans ça suffat comme ci, mais il n’empêche qu’il y a quelques bons trucs virtuels pendant ce confinement :

Voir les gens qu’on aime (sans pouvoir les toucher) via WhatsApp et parler tous en même temps (« non, je t’en prie, tu disais ? » / « non, mais vas-y, finis ! »...), faire des cours de danse en direct pour le soldat numéro 3 avec ses potos et sa prof de danse, montrer le petit chien-chien trop mignon à ses copines pour le soldat numéro 2 (et les entendre s’exclamer « oh mais il est trop cute ! »)... Pendant la pause café-allongée comme une crêpe, j’ai regardé des comptes Instagram de familles en confinement qui faisaient des trucs trop beaux dans leur maison, genre des cabanes au milieu du salon tellement chouettes que même en tant qu’adulte, tu as envie de déménager dedans. Je me suis dit que j’arrangerais bien la cabane au fond du jardin (😉) du soldat numéro 3 montée avec trois palettes il y a belle lurette et habitée par toute une colonie d’araignées (la gosse s’est amusée quoi une demi-journée grand max dedans !). J’ai réfléchi à peindre le truc avec plein de couleurs, à mettre des guirlandes lumineuses et à  fabriquer une table, puis je me suis rappelé que sur Instagram, la réalité ressemblait à un miroir déformant et que la mère qui avait montée la cabane magique au milieu du salon avait peut-être passé toute sa nuit dessus ou hurlé sur sa gamine parce qu’elle allait tout déranger avec ses jouets. Je me suis dit que cela allait être chiant (et long) de retaper la cabane (alors que l’heure du goûter était passée depuis longtemps) et que de toutes façons je n’avais ni peinture de toutes les couleurs ni guirlandes lumineuses, alors je suis restée à buller sur mon canapé en écoutant les ronflements de John Raclette (comment une si petite bête peut ronfler si fort ?!)... À demain, les zamis. Prenez soin de vous

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