Journal de la prairie jour 5 bis
La solidarité s’organise et mon cœur est comme une énorme pastèque à cause de cela. Merci à tous ceux qui proposent leur aide en ces temps bizarroïdes. Ce matin, en plus de la tournée, je suis allée « récolter » quelques éléments qui n’ont pas de prix en ce moment, je veux parler des masques, du gel etc. Si le gouvernement était aussi généreux que certains qui voulant faire quelque chose pour aider, nous donnent le peu qu’ils ont, on n’en serait sans doute pas là.
J’évite de lire trop de trucs sur ce covid machin bidule, histoire de ne pas psychoter plus que de raison, mais pendant la tournée j’écoute quand même la radio donc les infos (vu qu’il n’y a que cela en ce moment) parce que Dadju ou Nananamukamura (ou je sais plus quoi) font saigner mes oreilles si je les écoute durant les huit ou neuf heures de tournée ! Ce matin, donc à la radio, j’ai entendu au moins cent fois qu’on était en guerre (ce qui, il faut bien l’avouer n’est pas très rassurant). À y réfléchir être en guerre contre un machin microscopique peut paraître un peu ridicule sauf si ce machin est un virus hyper contagieux et pas sympa du tout. Les rues semblaient un peu plus vides ce matin. Le message est peut-être (enfin !!!) en train de passer. Les gens n’arrêtent pas de me demander combien de temps cela va durer, mais comme personne n’en sait rien, je leur répond que l’on verra bien mais qu’en attendant regarder l’intégrale de game of thrones (bon cela ne plaira peut-être pas aux plus de 80 ans) semble être une meilleure idée que de se balader dans les rues.
J’ai décidé de mettre en réserve tous les bisous que je ne peux pas faire à ma petite famille (distance de sécurité oblige). Purée, ils vont avoir les joues usées (mon soldat numéro 1 va adorer : quel ado accepte des bisous de sa reum de nos jours ?!) .
Après la tournée du matin, j’ai fait un truc super cool que je n’avais jamais fait auparavant et qui me fera m’endormir moins conne ce soir : avec mon colonel en chef (mon compagnon quoi ! ), on a débouché le sanibroyeur ! C’était génial comme activité manuelle de l’après-midi. Bon, sur ce coup-là, on a eu pitié de nos trois soldats (qui, il faut bien avouer ne se sont pas bousculés pour nous aider !). Allez, à demain, les zamis ! Prenez soin de vous...