Journal de la prairie jour 9
Je ne sais pas si c’était la tension des jours de boulot précédents qui se relâchait, mais je me suis sentie toute la journée dans un état proche de l’effondrement du château de sable qu’on aurait mis des heures à construire, bof, bof quoi !
J’ai passé un temps fou à chercher mes tenues d’étudiante (que j’avais dû planquer lors d’une « journée rangement en folie ») sans pouvoir remettre la main dessus. J’ai littéralement retourné le grenier sans succès. Prise d’une colère digne d’un Luke Skywalker en plein crise Eudipienne (« Non, je suis ton père »/ «hhh, non ce n’est pas vrai, c’est impossible »), me suis commandée de rage deux tenues en faisant chauffer ma carte bleue. Ça m’a fait un bien fou. Comme quoi, faire les boutiques même en ligne peut soulager bien des maux !
J’ai senti toute la journée une sorte de désagréable tension interne, comme si une bestiole à la Alien me remuait mes boyaux. Du coup, pour me détendre j’ai fait les devoirs avec mon soldat numéro 3 et le numéro 2 en même temps : des formes géométriques bizarres à retranscrire pour la miss (la géométrie dans l’espace n’a plus de secret pour elle !) et des trucs de physique que je n’ai strictement rien compris avec mon soldat numéro 2. La physique et moi, ça a toujours fait zéro. C’est peut-être ce qui m’a coûté en partie ma place en deuxième année de médecine (pas que cela j’en suis consciente, mais vu la note que je me suis payée, cela n’a pas dû aider !). C’est dire si j’ai une dent contre la physique 😉.
Mon cerveau commence à s’habituer à tous ces trucs scolaires. Dans quelques semaines, je pourrai postuler à l’Éducation nationale !
Je tire mon chapeau aux instits et aux profs qui gèrent toute une journée nos chères têtes blondes (enfin ici, pas vraiment blondes !). Pardon maman, pardon sœurette si j’ai dit une fois (ou deux) à un repas de famille que vous aviez quand même beaucoup de vacances !!!!
Vu mon énervement du jour, j’ai même tenté une séance de méditation en téléchargeant sur mon portable l’appli « petit bambou » ! Bon, va falloir pas mal d’entraînement, mais n’empêche que se recentrer sur son moi intérieur (ou un truc de l’intérieur tout du moins) n’est pas si mal en ces temps bizarroïdes ! Pardon à mes copines adeptes de tous ces machins zen d’avoir douter (légèrement) de leur efficacité ! En ce moment, je prends à bras ouverts tout ce qui pourra me faire du bien. Heu, je précise que ce n’est pas un appel aux rencontres 😉 !
À demain, les zamis. Prenez soin de vous...