Journal de la prairie jour 52
Le monde ne tourne quand même pas bien rond. Arrêtez moi si je me trompe, voilà les infos que j’ai entendu en pagaille : les masques étaient quasi-inexistants depuis le début de l’épidémie et là, il va (normalement !) y en avoir des tas à la vente. Les bars, restau restent fermés mais selon les décisions des préfets, les centres commerciaux peuvent ouvrir. Les rassemblements de plus de dix personnes sont interdits mais pour l’école...pas de problème ! On fait reprendre les élèves les plus petits...ceux même qui auront du mal à exercer les mesures barrières. Les tests arrivent en masse...et certains patients qui ne présentent pas tousles symptômes du coronamachinbidule ne sont pas testés. Les masques sont obligatoires dans les transports en commun, mais ailleurs... pas pour le moment.
Bref, il y a quand même de quoi si perdre. Lundi, ce sera normalement (si cela ne change pas avant) le déconfinement progressif et dans ma prairie, il y a deux écoles : ceux qui vont garder les habitudes du confinement et ceux qui vont en profiter de nouveau pour sortir, aller dans les magasins etc. Un monsieur m’a demandé ce matin, si j’allais rester en tenue blanche avec le masque lundi. J’ai ri, mais j’ai ri 😉.
Un autre m’a dit qu’il aimerait bien voir ses enfants, mais ils étaient du côté de Clermont-Ferrand donc à un peu plus de 100 kilomètres. Une autre dame m’a demandé (encore) pourquoi j’étais en tenue d’hôpital et si c’était obligatoire maintenant. Je lui ai répondu que « non pas d’obligation et que c’était plus facile à laver » (je dis cela maintenant, c’est mon côté lavandière !). Mon soldat numéro 3 m’a lancé : « si on est vert mais qu’avant on était orange et que l’on est à côté du rouge, ça craint ou pas ? ». Là, je n’ai rien répondu parce que la question était trop tordue et je lui ai dit de demander à son père (je fais cela quand je ne trouve rien à répondre). Mes soldat 1 et 2 (les grands quoi !) ont posé la question qui semblait couler de source en regardant la carte bi-colore de la France : « si on est vert, on va être obligé de retourner en cours ? ». J’ai réfléchi deux secondes et j’ai dit : « j’en sais rien. On s’en fout. On verra le moment venu ! ». Voilà, voilà... Beaucoup de questions que tout le monde se pose...et peu de réponses. Ah ben oui suis bécasse : quelques unes en fait , mais franchement contradictoires... On n’est pas sorti de l’auberge... Enfin si lundi (Ok, je sors !)
À demain, les zamis . Prenez toujours autant soin de vous...