Journal de la prairie jour 53
-M’man est-ce que je pourrais voir mes potos lundi soir ? (Soldat numéro 1, qui croit avoir vu la vierge)
-Hé, s’il voit ses potos, je pourrais moi aussi voir mes copines, celles qui sont pas loin ? (soldat numéro 2, qui elle-aussi a vu la vierge !)
-heu, on verra. Ça dépendra du vent ! (Moi, comment dire : hésitante !)
-Hein, hein très drôle ! Non, mais sérieux je pourrais les voir ou pas ?(soldat numéro 1, c’est qu’il insiste, l’animal !)
-Oui, non ! Enfin je sais pas ! (Moi, toujours aussi hésitante)
-Si les grands, ils voient leurs copains, je pourrais me faire une soirée pyjama avec mes copines. On se regardera un film qui fait peur comme font les grands et on mangera du pop-corn ! (Soldat numéro 3, qui a vu la vierge et le père noël en slip dans le jardin !!!)
-Non, je crois pas ! (Moi, plus du tout hésitante)
-Pourquoi ? Suis assez grande, j’ai 7 ans ! (Soldat numéro 3, elle insiste l’animal bis)
-Oui, mais suis pas sûre que les mamans et papas soient d’accord pour le film d’horreur ! (Moi, me retenant de rire)
-Ouais, déjà tu flippes devant Voldemort ! (Soldat numéro 1, qui rajoute une p’tite couche !)
-En même temps, il n’est pas super beau ! (Moi, en spécialiste des questions mangemorts !)
-Tu la défends tout le temps ! (Soldat numéro 2, version Cosette ou Princesse Sarah, bref toutes les malheureuses !)
-N’importe quoi ! (Moi, en défenseuse du droit à l’égalité pour tous)
-On peut manger devant Koh-lanta ? ste plaît, ste plaît (Soldat numéro 3, ou comment changer de sujet en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire !)
-Ouais ste plaît (Soldat numéro 2, la ligue reprend vie)
-Allez demander à votre père ! (Moi, qui sort mon atout papounet)
-Il va dire oui c’est sûr ! (Soldat numéro 2, elle le connaît bien, son père !)
-Ok, mais vous mettez la table genre immédiatement ! (Moi, toujours garder les idées claires !)
-Allez, on se magne, ça va commencer ! (Soldat numéro 1, mon dieu, qu’est-ce qui lui arrive ?!)
À demain, les zamis. Je vous laisse...Y’a une soirée Koh-lanta qui m’attend. Faut ce qui faut !