Journal de la prairie jour 7 déconfinement
Cinquante-neuf textes en deux mois. Un seul jour (le jour où l’on a perdu notre toutou) sans écriture. Trente-huit jours de boulot. Plus de cinquante masques. Un nombre incalculable de lavages de mains et de frictions de gels hydroalcooliques, de montées et de descentes en voiture, de désinfections du volant et de tout le reste. Des machines à faire exploser le lave-linge. Des devoirs ou cours ou jenesaiscommentappelercestrucs. Quelques engueulades (mais franchement ça a été), des fous-rires aussi parfois. Des films en pagaille et quelques séries. Peu de livres, mais beaucoup d’écriture. Des jeux. Des projets d’art-plastique un peu fous, mais toujours drôles. Des recettes de cuisine (comme quoi, tout peut arriver). Des plantations et du désherbage. Un nouveau chien. Des interrogations (beaucoup), de la colère (encore plus) et le sentiment que l’on nous prend qu’en même bien pour des cons (très très souvent). De la peur au début, puis moins ensuite. Des messages sous le billet du jour qui m’ont donné l’envie de continuer. Une envie de partager parce qu’ égoïstement je me sentais moins seule. Un énorme merci pour tous ceux qui ont suivi mes humeurs du jour, ceux qui suivaient déjà le blog de la petite infirmière dans la prairie et ceux qui l’ont découvert. Le journal de la prairie s’arrête pour le moment, le blog, lui, continue (pas tous les jours, mais souvent). Il y a d’autres projets d’écriture à terminer et peu de temps pour les faire, alors au boulot...
Le chemin est encore long, restons forts et déterminés.
Je vous embrasse, prenez encore et toujours soin de vous.