Série de portraits-2-authentique

Publié le par La petite infirmière

Série de portraits-2-authentique

Chaque fois que je sors de chez toi (je dis tu parce que tu as le tutoiement facile et que moi aussi), je me dis que j’adorerais être ta pote parce qu’un être aussi ouvert cela ne court pas les rues. Dès le premier contact, j’ai eu l’impression de te connaître depuis des lustres. Tu as raconté ton histoire avec simplicité et facilité. Ce qui, il faut bien l’avouer, est plutôt rare de nos jours. Pourtant ton histoire n’est ni simple ni facile alors t’entendre en parler comme ça entre deux tubes de prélèvement, cela m’avait scié les pattes. J’avoue après coup avoir eu un peu honte d’avoir été surprise par tant de spontanéité alors que c’est ce que je vénère le plus au monde : la spontanéité ! C’est que l’on n’a plus trop l’habitude de nos jours de côtoyer une authenticité brute. Surtout en cette période étriquée sur elle-même ! Chacune de nos rencontres est comme une bouffée d’oxygène, une parenthèse dans la tournée, un moment de flottement où ton entrain me porte par delà les nuages. Chaque fois que je te quittes, je fais une petite prière mentale dans laquelle j’espère qu’un morceau de ta spontanéité se sera réfléchi sur moi comme un trait de lumière et que je pourrais être un peu comme toi ...
 

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