Hier (encore) en tournée…
Hier en tournée :
- J’ai tenu la cadence tout le long de la matinée parce que lorsque l’on travaille en libéral avoir un jour férié en plein milieu de la semaine (dixit jeudi 11 novembre !), cela signifie avoir un jour de moins pour les prises de sang. Ces satanées ayant la fâcheuse tendance à s’accumuler les autres jours de la semaine telles des fourmis sur un bout de tartine abandonnée sur une table de jardin. Hier, j’étais donc le bout de pain beurré et collant envahies de fourmis !
- J’ai rencontré deux nouveaux patients fraîchement installés à la campagne, qui semblaient ravis de s’être mis au vert et moi, ravie de les rencontrer !
- J’ai retrouvé ce monsieur au hasard d’une « fourmi-prise de sang » que je n’avais pas vu depuis bien longtemps et j’ai eu l’impression pendant un court instant de revoir un vieil ami.
- J’ai gratté mon pare-brise pour la première fois de l’année, ce qui, ne m’avait pas manqué . J’ai bien sûr : râlé parce que je ne trouvais plus le « gratteur à glace » (j’ai l’impression en écrivant cela de vivre au Pôle Nord !) puis l’ai retrouvé au fin fond de mon coffre puis ai gratté puis re-râlé parce que ça caillait drôlement quand même et qu’avec tout ça j’allais être à la bourre (oui je sais j’ai un mode dégivrage rapide sur ma voiture mais quand même pas aussi rapide que ça !)
- J’ai : pris deux malabars d’un coup et fait d’énormes bulles. Chacun son truc : y’en a c’est la méditation d’autres les bulles de malabar !
- J’ai écouté un nouveau podcast qui devient mon best du moment (« Vénus s’épile la chatte » pour ne pas le nommer) et entendu cinq fois le nouveau titre de Stromae que j’ai eu dans la tête toute la matinée : Et si nous célébrons ceux qui célèbrent pas…encore une fois…
- J’ai pensé à l’allocution du Président (qui avait lieu le soir même) et en même temps, j’ai pensé à tous les soignants qui se démenaient mais n’en pouvaient plus que ce soit à l’hôpital ou ailleurs parce que des mots les yeux dans les yeux derrière un écran n’enlèvent en rien l’impression d’être pris pour des cons.
- Je me suis dit que cela vaudrait le coup de mesurer le nombre de pas effectués dans une journée histoire de se déculpabiliser de ne pas toujours trouver la force de faire du sport après la tournée.
- J’ai sprinté (tiens, tiens en parlant de sport !) derrière le véhicule du labo en faisant de grands gestes quand celui-ci quittait le parking de la pharmacie alors que je n’avais pas posé toutes mes boîtes de prises de sang (ces vilaines fourmis !) et que je n’avais pas envie de faire trente kilomètres pour les porter au labo !
- J’ai retrouvé en fin de tournée ce monsieur à qui je proposerais bien d’écrire un truc ensemble parce que lui aime ça l’écriture et que ça tombe bien parce que moi aussi …..